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[Chapitre précédent]
Lorsque Derreck arrive à la taverne, il ne voit pas la serveuse, il décide d’entrer et la trouve en train de travailler. Il y a du monde et elle joue un peu des coudes pour le rejoindre. Par dessus le vacarme elle lui crie : « Je me change et j’arrive, attends-moi devant ! » Il hoche la tête et retourne à l’extérieur. De longues minutes s’écoulent durant lesquels il tourne en rond devant l’auberge, trois jeunes femmes viennent à passer à côté de lui et lui font un petit signe amusé comme pour flirter avec lui. Il s’incline pour les saluer, les faisant pouffer de rire et fuir, puis une voix derrière lui le fait se retourner : « Un vrai bourreau des cœurs... » C’est la serveuse, elle a retiré son tablier de travail et a détaché ses longs cheveux bruns. Elle est plutôt jolie, son visage est séduisant, mais son corps ne possède pas de charmes féminins. Elle lui lance un regard en coin avec un sourire, Derreck lui rétorque :
-Je ne faisais qu’être courtois. » Elle lui attrape la main, rougit et lui dit :
-Viens, je connais un endroit sympa pour aller manger. » Il se laisse entraîner et la jeune femme lui lance : « Au fait, moi c’est Rose.
-Derreck. » En chemin ils discutent de leur situation. Lui ment en prétendant s’occuper de son grand-père et devoir repartir prochainement après sa mort. Elle lui explique qu’elle a quitté sa famille pour aller vivre la grande vie dans une cité. Derreck tique et lui demande :
-Tu vis seule à Langekan ? » Rose opine du chef :
-J’ai toujours été débrouillarde, j’ai vite trouvé un boulot en arrivant ici. Les premiers temps j’ai profité de l’asile de la Sainte Enclave, j’ai pu y dormir tranquillement avec d’autres femmes. » Derreck fronce d’abord les sourcils puis se souvient :
-Oui ! Les filles de Barona, c’est ça ?
-Exact, enfin je n’en ai jamais croisé, pas plus que des valkyries. Mais j’étais en sécurité le temps de trouver une chambre à louer. Et toi, ça n’a pas été trop dépaysant ton arrivée à Langekan ? » Derreck lui raconte aussi comment il a fuit sa famille pour s’occuper de son grand-père. Tout n’est qu’un tissu de mensonges, il transforme la vérité pour ne pas parler de Yag et du temple. Ce qui l’amène à songer, pourrait-elle devenir une fille du dieu sombre ? Il va lui falloir tâter le terrain, mais sans la brusquer. Plus tard ils arrivent devant une sorte de gargote, le bâtiment semble abandonné et tout la façade se fissure. Les fenêtres sont placardées et l’enseigne est si délavée qu’il est impossible de lire le nom de l’endroit. Derreck fronce le nez mais Rose lui explique : « Ne te fie pas au apparences, l’extérieur est répugnant, mais une fois à l’intérieur, tu vas voir. » Il lui emboîte le pas, mais garde sa main sur son couteau. La jeune femme a beau sembler honnête, son invitation reste suspecte. Du moins jusqu’à ce qu’ils soient entrés. La salle de restauration semble propre et un délicieux fumet s’échappe d’une pièce à l’arrière, probablement la cuisine. Ils s’installent et un homme grisonnant vient saluer Rose, ils discutent un instant puis le serveur explique à Derreck : « Il n’y a pas de menu, juste une assiette du jour. » La jeune femme lui demande :
-À quoi a-t-on droit ce soir ?
-Gratin de pomme de terre, accompagné de poulet aux oignons.
-Tu nous en apporte deux ?
-Ça marche. » Derreck lui tend une pièce d’argent et le serveur siffle d’admiration, Il lui rend la monnaie de pièces de cuivre avec une de cinquante, de deux vingt et une de cinq. Une fois le serveur partit, Derreck demande à Rose :
-Tu viens souvent ici ?
-J’ai découvert cet endroit en arrivant à Langekan, la cuisine y est excellente et le prix très bas, quand tu vas voir la quantité qu’ils vont nous donner pour seulement cinq pièces de cuivre ! Je venais ici souvent au début, mais maintenant que je travaille dans une auberge, j’ai le droit d’emporter des restes. Mais tu devrais commander à emporter ici, si ton grand-père ne mange pas beaucoup, tu pourras le nourrir facilement. » Derreck hoche la tête, et voit le serveur revenir avec les plats. Il ouvre de grands yeux ronds et Rose pouffe de rire : « Ils n’ont qu’un plat au menu, tout est déjà prêt ils n’ont qu’à servir. » Les assiettes sont fumantes et l’odeur est à tomber par terre. Ils se souhaitent un bon appétit et quand Derreck avale la première bouchée il pousse un grognement de plaisir : « C’est tellement bon ! » Il passe les minutes suivante à dévorer son plat. L’ensemble est épicé, mais juste assez pour ne pas gâcher le goût des ingrédient, et la sauce du poulet relève le gratin de pomme de terre. Il avale une fourchette avant de dire : « Merci de m’avoir montré cet endroit, je reviendrai. » Rose lui sourit :
-J’espérais bien que ça te plaise. » Derreck décide de tenter sa chance :
-Tu amènes beaucoup de garçons ici ? » Elle ouvre de grands yeux ronds et semble se fâcher. Elle lui envoi un petit coup de pied sous la table, provoquant un cri de surprise de la part du jeune homme. Ils pouffent de rire tous les deux, puis elle répond les joues rouges :
-Je n’emmène pas que des garçons déjà, et pas tant que ça. » Elle s’adoucit et commence à lui faire du pied avant d’ajouter : « Juste ceux qui sont importants... » Derreck attrape une de ses mains et la serre dans la sienne avant de lui répondre :
-Merci, je suis flatté. » Ils reprennent le repas en silence, mais il ne peut s’empêcher de penser qu’elle est la candidate parfaite pour devenir une fille de Yag. Il commence à libérer un léger filet de miasme dans sa direction, et la sent frotter sa jambe contre la sienne avec plus d’ardeur. Ses pommettes sont cramoisies et elle sourit sans cesse. D’un accord tacite, ils finissent rapidement de manger et quittent la table. Une fois dehors, il fait nuit et Derreck attrape la main de Rose pour l’attirer contre lui et l’embrasser. Elle ne résiste pas et lui rend son étreinte, il en profite pour lui insuffler un peu plus du souffle de Yag, et la sent trembler d’excitation dans ses bras. Elle halète et lui murmure : « Viens, cherchons un endroit où nous pourrons être tranquille. » Derreck fronce les sourcils et lui demande :
-Pas chez toi ? » Elle secoue négativement la tête :
-Non, ma colocataire n’apprécierait probablement pas. » Il manque de s’étrangler, adieu son plan pour convertir Rose, quelqu’un la chercherait si elle venait à disparaître. Un peu déçu, il est cependant consolé à l’idée qu’il va pouvoir s’amuser avec la jeune femme. Ils arrivent dans une ruelle sombre et se glissent dans les ténèbres, après un léger virage, ils sont complètement dissimulés et Rose l’embrasse à pleine bouche tout en lui caressant l’entrejambe. Elle est entreprenante et sait ce qu’elle fait, après quelques temps, elle ouvre son décolleté et descend son visage au niveau du pantalon de Derreck qu’elle déboutonne sans problème. Elle s’extasie devant la queue dressée de son partenaire et commence à l’embrasser, à la lécher, puis à la sucer. Elle cesse de s’aider de ses mains pour les glisser sous sa robe, retirer sa culotte et commencer à se masturber. Un vrai gâchis… Pense Derreck : Elle est douée et n’a vraiment pas froid aux yeux… Comme si elle l’avait entendu, elle se relève, se tourne et soulève sa jupe, elle attrape son chibre, le guide jusqu’à sa fente humide et s’empale dessus. Elle pousse un râle de plaisir libérateur et commence à bouger. Derreck l’agrippe et l’amène à lui, il l’embrasse dans le cou et malaxe ses petits seins. Elle se met à gémir et il la bâillonne avec sa main, tout en la pénétrant avec vigueur. Elle parvient à l’orgasme une première fois, et tente de se libérer, mais Derreck la retient avec force en continuant de la pilonner. Elle jouit encore deux fois avant de parvenir à lui échapper, après quoi elle soulève complètement sa robe et murmure : « Là… met-la moi là... » tout en lui désignant son anus. Derreck fronce les sourcils et s’apprête à refuser, mais Rose attrape sa bite, avant de lentement et doucement la pousser dans son cul. La sensation est incroyable, ce trou est encore plus étroit que sa chatte et ils poussent un grognement de plaisir conjoint quand il parvient enfin à fourrer sa queue complètement. Il la voit se masturber en même temps, et tout en continuant de la bâillonner, il glisse son autre main au niveau de sa fente et titille son clitoris. Il la sent ruer, la plaque contre un mur et commence à imprimer des va-et-viens lents. Elle jouit à chaque mouvement et Derreck commence à accélérer, si bien qu’elle perd connaissance. Son poids l’empale encore plus sur le membre de son partenaire qui la porte afin de continuer à l’enculer. La stimulation de son fondement l’extirpe de sa torpeur et elle jouit une fois de plus. Derreck sent son affinité avec Yag croître, et une gêne naître à l’entrejambe. Il continue d’étouffer les cris de Rose tandis qu’il la ramone frénétiquement, la faisant jouir à chaque coup de rein, et augmentant la douleur qu’il ressent par la même occasion. Il s’acharne ainsi jusqu’à ne plus pouvoir tenir, il se retire, une expression douloureuse sur le visage. Rose ne le remarque pas, se retourne et se met à genou pour le sucer et le branler afin de l’aider à éjaculer. Il est si crispé par la douleur qu’il est incapable de lui dire d’arrêter, et quand il jouit enfin, son corps semble se désarticuler. Il se met à cracher une quantité impressionnante de sperme que Rose commence à avaler, mais elle est rapidement dépassée et le liquide gluant dégouline de sa bouche pour finir par ruisseler sur son torse. Un phénomène étrange se déroule alors sous les yeux de Derreck. Rose se met à jouer avec sa semence, à se badigeonner avec, à la lécher de ses doigts et à murmurer : « Ça sent bon… c’est si doux… Hmmmm... » Elle la savoure et semble aux anges, puis quand il n’y a plus rien, elle affiche une expression inquiète. Elle ne remarque pas que sa poitrine a prit du volume, mais Derreck lui observe son décolleté et panique. Rose recommence à embrasser sa bite et à la flatter en marmonnant : « Encore… j’en veux encore... » Avec expertise elle parvient à faire durcir la queue de Derreck et l’avale goulûment en faisant de bruits de succion sonores. Elle s’agrippe à lui et l’attire afin qu’il baise sa gorge, le plaisir est tel qu’il attrape son crâne et le ravage comme s’il s’agissait d’une chatte. Il jouit à nouveau et Rose tente une fois de plus d’avaler son sperme. Elle n’y parvient que partiellement, s’étouffe et tousse jusqu’à ce que de la semence lui sorte par les trous de nez. Après quoi elle recule et se fait asperger le visage, sourit et soupire de joie : « Délicieux... » Derreck reste pantois en la regardant se nettoyer le visage avec les mains et se lécher les doigts pour ne pas perdre une goutte de son foutre. Elle gémit et murmure : « Si bon… Encore… J’adore ça... » Il prend à nouveau peur lorsqu’il voit Rose développer de voluptueuses formes féminines. Cette fois il en est certain : quelque chose d’anormal vient de se produire, il doit aller trouver Dokkrus pour lui en parler. Il commence à remettre son pantalon, mais Rose se jette sur lui et frotte son visage sur son sexe en gémissant : « Non… Donne m’en plus… Je t’en supplie... » Elle se met à lui téter le bout du gland pour aspirer le dernier filet de sperme à l’intérieur. Derreck l’attrape par les épaules et la secoue :
-Rose, calme toi… Il faut que tu rentres chez toi. » Elle rit doucement comme si elle était ivre :
-Nan… je veux rester avec toi… pour toujours... » Il se sent tiraillé, d’un côté il voudrait aller trouver Dokkrus le plus vite possible, mais de l’autre, il ne peut pas abandonner Rose dans cet état, les dieux seuls savent ce qu’il pourrait lui arriver. Il décide de l’emmener au temple, ce n’est peut être pas la meilleure idée, mais il a besoin de l’aide de quelqu’un et la seule personne à pouvoir l’assister est Dokkrus. Il commence à la porter et l’empêche de bouger, puis la traîne dans les rues de Langekan en priant Yag pour qu’aucun garde ne les trouve. Il a l’air d’un pervers en train d’accompagner une pauvre fille ivre dans son antre, ce qui n’est pas loin de la vérité. Par chance ils ne sont pas dérangés pendant le trajet jusqu’au temple. Derreck doit seulement prendre garde de ne pas laisser Rose trop libre de ses mouvements, autrement elle se rue directement sur son entrejambe en le suppliant de la laisser le sucer. Quand enfin il est parvenu au grand hall, il hurle : « DOKKRUS ! » À plusieurs reprises, jusqu’à ce que le vieil homme arrive, encore à moitié endormi. Il s’approche et voit Derreck retenir Rose dans ses bras pour l’empêcher de jeter sur lui, le vieillard marmonne : « Qu’est-ce qu’il se passe ? » L’adolescent tente de lui expliquer, mais Rose se met à le supplier de baiser avec elle, et plus ils tentent de la calmer, plus en devient comme prise d’une frénésie. Dokkrus finit par faire signe à Derreck de le suivre. Ils descendent dans la cave du temple, son compagnon déverrouille un pièce dans laquelle se trouve un drôle de meuble. Un genre de table avec des chaînes. Dokkrus indique à Derreck de déposer Rose dessus, puis ils s’acharnent à l’attacher pour l’empêcher de bouger. Bientôt la jeune femme est pieds et poings liés, bras et jambes tendus, et tente de ruer en hurlant : « Baise-moi ! Derreck ! Je t’en prie ! » Dokkrus ressort et dès que son compagnon est dehors il referme la porte. Ils parviennent encore à l’entendre légèrement s’époumoner, ils retournent dans le grand hall, vont dans la cuisine, et là enfin ils n’entendent plus Rose. Le vieillard s’assoit, épuisé et demande : « Que s’est-il passé ? » Derreck se met à paniquer :
-Je n’en sais rien ! J’ai usé du Souffle sur elle, mais après que nous ayons forniqué dans une ruelle, elle s’est mise à entrer dans une transe et à ne plus vouloir me lâcher. Je ne pouvais pas l’abandonner ! » Dokkrus lui fait signe de se calmer et l’interroge :
-Tu as utilisé une forte dose du souffle ?
-Non ! J’ai fais très attention.
-Bien, respire, et raconte-moi tout dans les moindres détails. » Derreck inspire et expire à plusieurs reprises avant d’expliquer :
-J’ai eu la peur de ma vie, j’ai cru que j’allais me faire arrêter par les gardes et que j’allais revivre le même enfer qu’à mon village. » Dokkrus sort et va lui chercher de l’eau. Derreck en boit deux verres avant d’enfin entamer son récit. Il parle de son jeu avec Hellen, le vieillard lui sourit en lui disant qu’il est fier de lui, puis Derreck poursuit avec sa soirée en compagnie de Rose. Il lui décrit la gargote, lui annonce qu’il faut absolument qu’ils s’y rendent une autre fois pour y manger, Dokkrus hoche la tête, enfin il lui conte sa partie de jambe en l’air avec Rose. Il lui explique à quel point il l’a trouvé douée et dévergondée, il lui annonce qu’elle a demandé à être sodomisée et Dokkrus se gratte le menton pensif. Il demande si elle ne ferait pas une bonne fille de Yag, mais Derreck lui explique le problème de la colocataire. Le vieux hausse les épaules et rétorque : « Ce n’est pas grand-chose, il faudra que Rose y retourne quelques temps pour mieux nous rejoindre ensuite. Si nous parvenons à la convertir ce ne sera pas un problème. Mais tu ne m’as pas expliqué d’où lui est venue cette soif inextinguible pour ta... » Il s’interrompt soudain et marmonne : « L’Élixir… bon sang comment ai-je fais pour ne pas y penser…
-De quoi ?
-Un autre don de Yag, très puissant. Je n’imaginais pas que tu puisse l’obtenir aussi tôt. Ta semence possède désormais des propriétés surnaturelles. Tu peux t’en servir comme aphrodisiaque, mais aussi pour modifier le corps de tes partenaires. Les rendre plus attirantes et séduisantes, c’est ce qui est arrivé avec la fille que tu as ramené. » Derreck s’apaise et soupire :
-Donc c’est normal…
-Oui et non, tu as obtenu ce don très rapidement… C’est extraordinaire. Mais c’est parfait, nous allons pouvoir convertir Rose, et tu vas t’entraîner à maîtriser ce pouvoir. » Il attrape son trousseau et lui donne une clé en lui disant avec un air grave : « Derreck, écoute moi bien. Tu vas devoir t’occuper de Rose, tu vas la maintenir dans un état d’excitation sexuelle permanent. Elle doit abandonner sa vie pour nous rejoindre volontairement. Tu vas user du Souffle et de l’Élixir sur elle, mais attention, pas n’importe comment. » Tandis que Dokkrus lui explique les instructions à suivre, Derreck hoche la tête. Ils mettent au point une stratégie pendant presque une heure, puis vont se coucher.
Le lendemain le temple réveille Derreck aux aurores. Il s’habille, va dans la cour pour faire ses ablutions avec l’eau du puits, attrape un fruit à la cuisine pour grignoter, ainsi qu’un bol en bois et une cuillère. Il va puiser de l’eau dans un seau et descend à la cellule de Rose. Il déverrouille la porte et entre pour la trouver endormie. Il inspecte ses poignets et chevilles et constate qu’elle s’est débattue mais pas blessée. Il lui détache la main gauche et comment à lui retirer sa robe. Elle marmonne dans son sommeil, mais reste endormie. Il la rattache et procède de la même manière avec la droite. Une fois qu’elle est nue, il lui projette une petite dose du souffle de Yag et l’entend gémir. Elle se met à rougir et sa fente s’humidifie. Derreck hoche la tête et commence à déboutonner son pantalon. Il caresse son sexe en fermant les yeux. Il attrape le bol et le seau d’eau et les place devant lui. Il se masturbe en repensant à ses ébats avec Layla, Eden, Hellen et Rose, rapidement l’orgasme vient et il jouit dans le bol. Lorsque ce dernier déborde, il crache sa semence dans le baquet jusqu’à se tarir. Il reprend son souffle et s’éponge le front, puis attrape un torchon propre qu’il trempe dans le seau dont l’eau est désormais souillée. Il s’en sert pour laver le corps de Rose, qui, Derreck doit bien le reconnaître, est très appétissant avec des seins gros comme des fruits murs. Le contact froid la réveille et elle pousse un grognement surpris, mais très vite elle s’inquiète : « Derreck, qu’est-ce que tu fais ? Où est-ce que je suis ? Qu’est-ce qu’il s’est passé hier soir ?» Elle semble avoir retrouvé ses esprits, le jeune homme lui sourit et commence à mettre en place le mensonge que lui et Dokkrus ont convenu de lui servir :
-Ne t’inquiètes pas, tu ne risques rien ici. Je vais prendre soin de toi le temps que tu guérisse. » La jeune femme est soudain confuse et réalise sa situation :
-Qu’est-ce que... » Elle regarde Derreck avec terreur, ce dernier revit soudain son altercation avec Symonne et son cœur se serre. Rose se met à lui parler avec effroi : « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Derreck inspire à fond et met de côté ses scrupules et ses craintes. Il répond à Rose en lui mentant :
-Moi ? Rien du tout. C’est toi, et toi seule, qui t’es jetée sur moi comme une furie. Je ne fais que m’assurer que tu ne recommences pas. » La jeune femme est déconcertée :
-Qu’est-ce que tu racontes ? » Derreck fronce les sourcils :
-Tu ne te souviens pas ? Tu m’as presque agressé pour que je couche avec toi. » L’expression de Rose change, une colère et un profond mépris y naissent :
-Tu n’es qu’un menteur ! Jamais je n’aurais… Ah ! » Elle s’interrompt quand Derreck insère deux doigts dans son vagin pour les ressortir gluant de fluides et les présenter sous le nez de Rose. Il la regarde, peiné et lui demande avec un air attristé :
-Tu disais ?… Regarde… Rien que de repenser à ce que nous avons fait, tu es déjà excitée. Tu te comportes comme une vraie traînée
-C’est faux ! Je... » Derreck recommence à la laver et elle se tait à nouveau pour gémir. Son corps tremble et elle éprouve du plaisir au contact de l’eau mélangée à la semence de Derreck. Il termine de la ‘nettoyer’ et jette le torchon dans le seau. Il attrape le bol remplit de foutre, en prend une cuillerée et la tend sous le nez de Rose en lui ordonnant : « Mange... » La jeune femme louche sur le liquide et demande tremblante :
-Qu’est-ce que c’est ?
-Goûte c’est délicieux. Je l’ai préparé moi-même. » D’abord réticente, Rose est de plus en plus tentée de d’avaler le liquide dont elle ne connaît pas la provenance. L’odeur qui s’en dégage éveille son appétit et finalement elle ouvre la bouche pour que Derreck lui donne la béquée. À mesure qu’elle ingère le sperme, ses joues rougissent et elle se met à haleter, de plus en plus excitée. Au final elle tire même la langue pour lécher le dos de la cuillère, quand Derreck lui apprend que le déjeuner est terminé elle semble déçue mais ne dit rien. Il commence à rassembler son matériel, et la jeune femme lui demande inquiète : « Où vas-tu ?
-J’ai à faire. Je reviendrai ce midi pour ton repas. » Elle se mord la lèvre et s’exclame :
-Attends, je… ! » Derreck l’observe sans rien dire. Il lit sur son visage qu’elle brûle de coucher avec lui, mais n’ose pas le dire. Finalement elle lui demande : « Comment je fais pour aller aux latrines ? » Derreck hausse les épaules :
-Je trouverai un moyen, aller, à plus tard ! » Et il ferme la porte alors qu’elle se met à crier :
-Quoi ?! Non tu n’es pas sérieux... » Derreck s’éloigne et remonte. Il jette l’eau souillée du seau dans une évacuation de la cour et Dokkrus le rejoint en s’étirant :
-Alors mon garçon ? Comment ça se passe ?
-J’ai suivi tes instructions. Mais pourquoi ne pas la noyer dans le souffle et l’Élixir ? Elle perdrait plus vite la raison.
-Certes, mais nous ne voulons pas qu’elle devienne folle, nous voulons qu’elle nous rejoigne. Il faut qu’elle bascule dans la dépravation d’elle même. » Dokkrus fait une moue innocente : « Bon, il est vrai que nous allons lui donner un petit coup de pouce, mais au final, c’est elle qui doit réciter le vœu. » Derreck hoche la tête, ils passent la matinée à travailler ses cours, lors du déjeuner, ils mangent des restes d’une soupe préparée la veille. Derreck attrape ensuite, un seau, un gobelet, un bol et une cuillère. Il remplit le baquet au puits de la cour et descend au sous-sol. Avant d’entrer dans la cellule de Rose il se masturbe à nouveau, remplit l’auge de son sperme et teinte l’eau. Quand il entre, il voit qu’elle a pleuré et semble épuisée, elle le regarde avec des yeux suppliants et l’implore : « Derreck, je dois aller aux latrines... » Le jeune homme soupire avant de répondre :
-Je vais chercher une corde, j’arrive. » Il remonte au temple, va dans sa chambre et fouille ses affaires. Il y trouve la corde que Layla lui avait acheté, et sourit tristement. Aucune chance que la ménestrelle ait jamais imaginé qu’il l’utiliserai pour restreindre et torturer une jeune femme. Il redescend et lorsqu’il parvient à sa cellule, Rose est en train de trembler. Sans un mot il encorde son poignet droit et détache la chaîne de la table. Elle tente vainement de se débattre, mais n’a pas assez de forces. Derreck gronde : « Continue et je te laisse te faire dessus. » Rose lui lance un regard de défi, le jeune homme hausse les épaules et la rattache. Elle panique :
-Non, tu n’oserai pas… » Derreck l’ignore et lui demande :
-Tu as faim ou soif ? Sinon je m’en vais. » Elle hésite et refuse. Derreck semble peiné :
-Et moi qui t’avais préparé à manger… Tant pis » Il vide le contenu du bol par terre tout en libérant le miasme invisible de Yag. Comme le lui a demandé Dokkrus, si elle n’avale pas l’Élixir, il faut qu’elle respire le Souffle pour être constamment fébrile et habitée par le désir. Rose regarde le sperme de Derreck se vider par terre, et elle donne l’impression de se tendre vers la flaque de liquide gluant comme pour le lécher. Frustré, Derreck ressort alors qu’elle lui demande combien de temps elle va rester là. Il ne répond pas, referme la porte et monte nettoyer son matériel. Il prévient Dokkrus qu’il sort et va au 12 Rue de l’Horizon pour voir si un message l’y attend. Il entre par la porte de derrière, inspecte rapidement les lieux, ne trouve rien et ressort. Il repart en direction du temple et en chemin il est bloqué par une foule. Tout le boulevard devant lui est traversé par une procession de femmes en armures. Elles portent toutes des casques ailés, des armures lourdes et des capes où sont brodés des plumes d’or. Un chariot derrière elle transporte le cadavre d’une imposante créature, et les gens sont euphoriques à son passage. Derreck s’approche d’un homme et lui demande : « Que se passe-t-il ?
-Les filles de Barona sont revenus. Elles étaient parties en quête d’une vouivre il y a un mois. Elle reviennent victorieuses !
-Ce ne sont pas des prêtresses ?
-Si ! Mais elles sont aussi inscrites à la guilde des aventuriers et s’occupent de missions difficiles ! » Le jeune homme admire le corps inanimé du monstre. Une abomination a écailles et possédant une paire d’aile capable de la soulever. Sa vision est attirée par un éclat de lumière et quand il en cherche la source, son regard croise celui d’une des guerrières. Elle le fixe intensément et semble sonder son âme. Son cœur bondit dans sa poitrine et il fait demi-tour pour se cacher, il vient de se rappeler que ces femmes sont ses ennemis mortels. Il préfère prendre un autre chemin pour rentrer et décide d’informer Dokkrus de cet évènement.
Il parvient au temple et va trouver son mentor pour lui expliquer ce dont il a été témoin. Le vieil homme peste dans sa barbe : « Merde… voilà qui ne va pas arranger nos affaires… Tu as bien fais de les éviter, à l’avenir tâche de ne pas croiser leur route. » Après quoi ils reprennent les leçons de Derreck. En fin d’après-midi, Dokkrus s’occupe de préparer le repas, de son côté le jeune homme rassemble son matériel, descend dans la cave et se masturbe avant d’entrer dans la cellule de Rose. Il remplit le bol et un peu le seau, juste ce qu’il faut, et se félicite intérieurement de parvenir à contrôler la quantité d’Élixir qu’il sécrète. Il entre et Rose lui lance un regard fou et douloureux : « Derreck… je t’en prie, je vais me faire dessus... » Il s’approche et lui caresse tendrement le front :
-Est-ce que tu vas être sage ? » Elle hoche frénétiquement la tête. Il attrape la corde et attache son poignet droit avant d’ouvrir le fer de la chaîne. Il la regarde fixement dans les yeux, et elle place son bras droit dans son dos, docilement. Il lui sourit : « Voilà… tu vois quand tu veux... » Il procède de même avec la main gauche, et Rose ne fait rien pour lui résister. Il finit par lui lier les mains dans le dos, après quoi il libère ses chevilles et l’aide à se lever. Il lui bande les yeux avec le torchons et la guide délicatement jusqu’aux latrines du rez-de-chaussé. Là il l’enferme et la laisse faire ses besoins tandis qu’il va chercher un gant de toilette qu’il humidifie dans le seau d’eau souillée. Il rouvre la porte, elle se tient debout et tremble en l’entendant approcher. Il la prévient qu’il va l’essuyer et elle tente de le dissuader, mais il ne la laisse pas terminer sa phrase et frotte délicatement ses parties intimes. Il procède ainsi quelques secondes, juste le temps de l’exciter, après quoi il cesse et la raccompagne à sa cellule. Il l’entrave à nouveau sur la table et lui retire le bandeau improvisé pour lui demander : « Tu as faim ? » Elle hoche timidement la tête, et il porte à la bouche de Rose le bol rempli de semence. Il lui tend une cuillerée qu’elle gobe en soupirant de plaisir. Il lui fait avaler le bol complet, et remarque son expression déçue, il lui demande : « Tu en voulais plus ? » Elle murmure honteuse :
-Oui... » Derreck lui sourit :
-Comme tu t’es bien comportée, je t’en amènerai plus dès que j’ai mangé, d’accord ? Je repasse plus tard. » Elle bafouille, fébrile :
-Derreck pitié, laisse-moi partir... » Il la regarde avec tendresse et tout en libérant un peu du souffle de Yag, il lui demande :
-Tu veux que je vérifie si tu es en mesure de partir ? » Il approche sa main de l’entrejambe de Rose et celle-ci se met à haleter, comme anticipant son contact. Il la doigte doucement et l’entend gémir de plaisir, il la titille juste assez longtemps pour qu’elle soit au bord de l’orgasme, puis s’arrête et lui montre ses phalanges couvertes de fluide. Il murmure : « Il semblerait que tu sois encore en pleine frénésie… impossible de te laisser partir comme ça.
-Mais je… Je ne comprend pas ce qu’il m’arrive… je t’en supplie tu dois me croire. » Il l’embrasse sur le front :
-Ce n’est pas que je ne te fais pas confiance, c’est plutôt que je veux te protéger... » Elle se met à larmoyer et il la laisse pour aller nettoyer son matériel. Il retrouve Dokkrus et lui explique brièvement où en est l’endoctrinement de Rose, son vieux mentor approuve : « Continue de la maintenir dans cet état de frustration, elle cédera prochainement.
-Et en dehors de ça ? Qu’est-ce que je peux faire ?
-Pas grand-chose pour l’instant, je vais effectuer des recherches pour la prochaine étape de notre plan. Sois juste patient. » Derreck fait la moue mais hoche la tête, Dokkrus lui sourit : « Tu n’as qu’à me montrer à quel point tu es efficace avec Rose. Mais ne précipite pas le processus, d’accord ? » Le jeune homme soupire en opinant du chef. Ils terminent de manger, Dokkrus l’informe qu’il va lire à la bibliothèque, Derreck reprend un bol et une cuillère et descend se masturber à la cave. Il éjacule dans le récipient et entre dans la cellule de Rose. Elle est toujours attachée sur la table et elle halète. Elle donne l’impression d’avoir couru pendant des heures. Derreck sait parfaitement ce qu’elle a, mais joue la comédie : « Est-ce que ça va ? Tu as l’air mal en point ? » Rose le regarde avec détresse et chouine :
-J’ai chaud… et ça me démange… » Il s’approche et pose sa paume sur son front, il prétend prendre sa température et hausse les épaules :
-Tu n’as pas de fièvre… Où est-ce que ça te gratte ? » Elle avale sa salive avec difficulté, détourne le regard et marmonne embarrassée :
-Mon ventre... » Derreck la fait sursauter en frottant son nombril. Il la regarde innocemment et demande :
-Là ? » Elle serre les lèvres avant de soupirer :
-Plus bas... » Derreck descend sur son aine :
-Ici ? » Elle se met à grogner et à trembler :
-Non, encore... » Elle ne termine pas sa phrase et tente de se cacher. Derreck lui murmure :
-Rose, tu dois faire un effort. Si tu continue à te comporter comme une traînée, je ne vais pas pouvoir te libérer. » Elle s’écrie :
-Je sais ! Mais s’il te plaît… juste un peu… Je promets de faire des efforts après ça… Pour l’instant, j’en ai vraiment besoin… je t’en supplie. » Derreck fait non de la tête :
-Tu dois être forte Rose. Est-ce que tu as toujours faim ? » Elle hoche frénétiquement la tête. Il attrape le bol et lui donne son sperme. Elle lèche voracement la cuillère et semble s’apaiser. Mais Derreck sait que ce n’est que le calme avant la tempête, et que d’ici quelques minutes elle va être prise d’une chaleur encore plus puissante que les précédentes. Il s’approche pour l’embrasser sur le front et en profite pour lui cracher un peu du souffle de Yag à la figure, sans qu’elle s’en rende compte : « Bonne nuit Rose.
-Derreck… » Elle balbutie et il l’enferme à nouveau. Il monte nettoyer le bol et la cuillère et les laisse sur la table de la cuisine. Il gravit l’escalier jusqu’à la bibliothèque, travaille un peu sa lecture pendant quelques heures et avant d’aller se coucher, il retourne voir Rose. Il ouvre discrètement la porte et la trouve endormie, épuisée et suant à grosse goutte. Il lui insuffle une nouvelle bouffée de miasme aphrodisiaque et la regarde s’agiter dans son sommeil. Elle se met à gémir et à marmonner des : « Encore… oui... » du bout des lèvres. Derreck brûle de la violer, mais il parvient à se retenir et quitte la cellule sans troubler le sommeil de Rose. Il va dans sa chambre, se déshabille et avant de se coucher demande au temple : « Réveille moi dans trois heures s’il te plaît. Il faudra que j’aille voir Rose... » Il s’endort en la revoyant le supplier de la caresser.
Le lendemain matin, Derreck se lève pour aller nourrir et laver sa captive. Il prépare son matériel, s’astique le manche pour obtenir de l’Élixir de Yag et entre. Il la trouve encore endormie et commence sa toilette. Elle se réveille à moitié en poussant des soupir de plaisir, et lorsqu’elle réalise ce qu’il se passe, elle tente de contenir les manifestations de son désir. Mais ses tétons sont durs et sa chatte dégouline, impossible de prétendre qu’elle n’est pas excitée. Derreck lui propose à manger, et elle avale son sperme avec appétit. Pendant la béquée, Derreck lui souffle des miasmes aphrodisiaques invisibles. Elle finit de sucer la cuillère et demande même à lécher le bol. Il la laisse faire, puis elle demande : « Tu peux me gratter ? S’il te plaît ? Ça m’a démangé toute la nuit. » Derreck lui fait signe que non et quitte la pièce alors qu’elle pleurniche : « Je t’en supplie… je... » Sa journée se déroule de manière similaire à la précédente. À midi le même scénario se reproduit, mais cette fois-ci Rose boit de l’eau souillée et se met à pleurer pour apitoyer Derreck et le pousser à la doigter. Il lui interdit ce soulagement et s’en va en l’entendant l’insulter. Le soir arrive et lorsque Derreck entre, Rose demande à aller aux latrines. Il se méfie et la met en garde : « Si tu tente quoi que ce soit… Je te laisse attachée. » Rose hoche frénétiquement la tête. Derreck lui attache les bras dans le dos et l’emmène, il refuse cependant de la laisser seule et ne ferme pas la porte. Elle lui fait face et lui sourit quand elle se soulage, et au moment de se faire essuyer, elle écarte les jambes avec anticipation. Il la frotte et elle se met à pousser un grognement rauque de plaisir. Derreck fait mine de s’offusquer et lui demande de se calmer, mais elle ne l’écoute pas et se rue sur lui en le suppliant de continuer. Il termine de la nettoyer et la brusque pour retourner dans sa cellule, elle sa débat, mais sans force, ses membres trop endoloris et courbaturés, elle l’implore de la baiser, de la ravager et la violer. Mais Derreck s’en tient à son personnage et la rattache. Elle tente de ruer et de se débattre, mais finit par s’écrouler, misérable et vaincue. Il l’enferme à nouveau dans sa cellule et laisse la clé accrochée à proximité. Il va trouver Dokkrus et lui annonce : « Elle commence à perdre pied.
-Bien, je vais aller lui parler. Tu as fais un excellent travail. Va te reposer, tu ne vas pas beaucoup dormir cette nuit encore. » Derreck opine du chef et va se coucher. Il imagine Dokkrus s’approchant de Rose et lui offrant une échappatoire, au prix d’une vie de servitude. Il se doute qu’elle va refuser, pour l’instant. Mais lorsque son calvaire sera insupportable, elle cédera et rejoindra les rangs du culte de Yag volontairement.
Trois jours passent ainsi durant lesquels Rose devient de plus en plus pathétique et désespérée. La nuit quand Derreck lui rend visite pour la soumettre au miasme du souffle de Yag, elle est constamment en train de gémir et de marmonner des insalubrités, en rêvant probablement de parties de jambes en l’air. Dans le même temps Dokkrus passe la voir régulièrement pour lui proposer de la libérer, à la condition qu’elle s’abandonne à la sombre divinité de la Dépravation. Mais chaque fois elle refuse, non sans supplier pour qu’on la pénètre et lui offre un orgasme salvateur.
Le cinquième jour, Derreck se lève et prépare son matériel. Il descend au sous-sol, remplit le bol et le seau avec sa semence et entre. Il réveille Rose en la nettoyant de la tête aux pieds, seulement ce matin là elle pleure et lui dit avec un sourire dément : « Derreck… approche toi… je suis prête à te sucer la bite si tu me grattes la chatte. Ça ne te semble pas génial comme idée ? » Il ne répond rien, la regarde avec un faux air apitoyé et approche le bol pour la nourrir. Elle se tait le temps d’avaler sa pitance, mais très vite reprend : « Aller, ne sois pas timide… on se rendra service mutuellement, d’accord ? » Quand elle voit qu’il va encore s’en aller elle se met à pleurer : « Derreck je t’en prie ! Je ferais n’importe quoi ! Libère-moi une main au moins que je puisse me... » Il ferme la porte et jubile quand il l’entend pousser un hurlement de douleur déchirée. Elle est presque prête, encore quelques heures et ce sera bon.
Durant l’après-midi, Dokkrus rend visite à Rose. Il remonte quelques instants plus tard avec un sourire mauvais sur les lèvres, il annonce à Derreck : « C’est l’heure... » Le jeune homme se lève, ils vont à la bibliothèque et le vieillard ouvre une étagère verrouillée. Dedans plusieurs grimoire aux reliures sombres sont entreposés. Dokkrus aperçoit l’œillade curieuse de Derreck et il lui murmure : « Bientôt tu pourras accéder à ce savoir. Pour l’heure, allons voir notre nouvelle fille de Yag. » Il attrape un tome et ensemble ils vont jusqu’à la cellule de Rose. Derreck lui propose un gobelet d’eau qu’elle accepte volontiers, après quoi son vieux mentor s’adresse à la captive d’un air faussement inquiet : « Vous êtes sûre de vouloir faire ça ? » Elle remue sur place, est prise de crise de tétanie, tremble, transpire et bave. Son apparence pathétique fait peine à voir, mais Derreck sent un désir malsain monter en lui et sa queue durcie. Rose souffle dans un soupir rendu rauque par le désir :
-Oui… ! Oui je le veux… ! Dépêchez-vous !
-Très bien, commencez par me donner votre nom complet.
-Rose Druimein… » Dokkrus ouvre le sombre grimoire, et pose son doigt sur un page :
-Répétez après moi : Ily Rose Druimen eluli ishishishe egol asias... » À mesure qu’il prononce l’incantation, Rose la répète et la luminosité de la pièce diminue, comme aspirée : « ...asothaali ythä isulu äyl cel Yagdramor’Ernalghalertai. » Rose semble comme possédée et ne fourche ou ne se trompe pas une seule fois. Drokkus lui ordonne de le répéter encore, elle s’exécute, puis une fois de plus, et enfin lors de sa dernière psalmodie la pièce sombre dans le néant. Puis l’aine de Rose se met à s’illuminer de rouge et de pourpre, un sceau magique s’y forme, un dessin étrange à mi-chemin entre un cœur et un vagin. Puis l’inscription disparaît et les torches se rallument. Dokkrus sourit : « Bravo Rose, te voilà à présent fille de Yag… ton existence va connaître une élévation sans pareil, désormais que tu vas pouvoir assouvir tous tes désirs... » La jeune femme semble heureuse, Derreck lui détache les pieds, puis les mains. Elle l’enlace et l’embrasse en murmurant : « Prend-moi tout de suite... » Dokkrus se met à pouffer de rire et en sortant déclare : « Allez donc sur l’autel, vous ferez d’une pierre deux coups. » Derreck prend Rose dans ses bras et lui lèche l’oreille avant de lui susurrer : « Tu ne vas pas prendre de repos avant demain… crois-moi... » Elle rit et lui caresse la joue :
-Tant mieux… pourvu que ça dure... »
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