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 [Chapitre précédent]

 

     Quand Derreck entre dans le temple et se dirige vers la cuisine, il est heureux de retrouver Dokkrus. Le vieillard est en train de remuer une soupe dans une marmite, sur la cuisinière. Il le remarque arriver et s’exclame : « Ah te voilà ! Alors ? Comment s’est déroulée ta première journée de travail ? » Derreck est euphorique, il lui donne les trente pièces de cuivre en lui disant :
-Monsieur et madame Stenbock ont été très contents de mon travail. » Dokkrus siffle d’admiration : « Pas mal comme salaire. On devrait pouvoir s’acheter de quoi manger pour la semaine.
-Ce n’est pas tout. » Derreck ouvre son sac et en sort le boulier :
-On m’a donné ça quand j’ai dit que je voulais apprendre à compter. » Dokkrus sourit :
-C’est la femme qui te l’a donné ? » Derreck hoche positivement la tête, le vieil homme lui demande : « Est-ce qu’elle avait les joues rouges quand elle l’a fait ?
-Oui, pourquoi ?
-Je te l’ai déjà dit, ça signifie que tu l’attires. Tu pourras peut-être coucher avec elle. Mais pas tout de suite, c’est encore trop tôt. Ce serait dommage que tu perdes déjà ton travail alors que tu viens de le trouver. » Derreck approuve puis sursaute et se souvient :
-Oh, et il y a cette noble dame qui m’a fait monter dans son carrosse. » Il fouille la poche de son pantalon, dépose les deux pièces d’argent sur la table et sourit : « Elle est très belle et je crois que je l’ai faite jouir. » Dokkrus se met à rire et l’applaudit :
-C’est excellent mon grand, tu as fais d’une pierre deux coups. Tu as sentit ton affinité avec le royaume de la Chair grandir ? » Derreck fais signe que oui :
-J’ai eu l’impression que mon corps se gelait.
-C’est bon signe. Tu seras bientôt prêt à recevoir un nouveau don de Yag. » Derreck lui demande avec impatience :
-Quand ? » Dokkrus amène la marmite et commence le service :
-Je ne sais pas, tu le sentiras. Mais quand ça se produira, surtout, préviens moi. » Ils mangent en discutant de leur journée respective. Dokkrus a mendié pour préparer la pitance, mais désormais avec les deux pièces d’argent il va pouvoir occuper ses journée à remettre le temple en état. Derreck termine son repas et commence à nettoyer son assiette, après quoi lui et Dokkrus se rendent à la bibliothèque. Là le vieil homme lui apprend à se servir du boulier, ainsi que les bases de la lecture des chiffres. Mais rapidement l’adolescent baille aux corneilles, et ils décident d’aller se reposer. Derreck demande au temple de le réveiller à nouveau au aurores et va se coucher.

    Les jours suivants, Derreck les passe à s’améliorer dans son travail. Berig lui enseigne comment sélectionner les ingrédients et à faire quelques pâtisseries simples. Hellen l’aide à s’améliorer en mathématique et en lecture, lui permettant parfois de servir les clients au comptoir. Durant la pause de midi, il se rend toujours à la même taverne où il commande trois repas à emporter pour les Stenbock et lui. Il sympathise avec la serveuse, et flirt même. Il sent bien qu’elle est attirée par lui, mais rien de concret ne se produit. Une semaine s’écoule ainsi, une certaine routine s’installe et tout semble aller pour le mieux. Puis un soir, Hellen lui demande de fermer la boutique, elle monte à l’étage et le laisse seul. Alors qu’il s’apprête à verrouiller la porte, un petit garçon toque à la vitrine et lui fait signe de sortir. Intrigué, Derreck ouvre en fronçant les sourcils et lui demande ce qu’il veut. L’enfant lui tend une enveloppe : « On m’a demandé de vous donner ça. » Derreck d’abord méfiant, regarde aux alentours. Il ne voit personne et finit par accepter le message. Il remercie l’enfant et ferme la boutique, il éteint les lanternes et vérifie que rien ne manque. Il hausse la voix pour souhaiter une bonne soirée à Hellen, puis quitte la pâtisserie par la cuisine. Il file jusqu’au temple où il retrouve Dokkrus à qui il raconte son histoire de lettre. Il n’est malheureusement pas encore en mesure de lire, aussi demande-t-il de l’aide au vieil homme pour la déchiffrer :

Cher Derreck,

Retrouvons-nous demain soir, après la tombée de la nuit, au 12 Rue de l’Horizon.

Dame Eden Redman.


    Dokkrus siffle et sourit : « On dirait que tu vas passer un bon moment. Tâche de la satisfaire, il faut que tu parviennes à accroître ton affinité avec Yag, nous allons en avoir besoin. » Derreck hoche la tête, après quoi ils dînent puis vont à la bibliothèque. Là ils cherchent l’adresse donnée par Dame Redman puis travaillent les cours de l’adolescent. Ils vont ensuite se coucher et le lendemain une nouvelle journée se déroule sans problème. Le soir Derreck se lave et se récure avant de manger. Il souhaite ensuite une bonne nuit à Dokkrus et quitte le temple pour se diriger vers le 12 Rue de l’Horizon. Langekan est calme, il se fait alpaguer par quelques prostituées, mais les éconduits gentiment. Il entre dans le centre ville et arpente un boulevard où toutes les boutiques sont fermées, hormis les tavernes et les pubs. Il tourne à un angle d’une rue et arrive dans un quartier résidentiel. Il n’y a pas un chat, et seulement quelques lumières allumées à des fenêtre dont les volets ne sont pas encore fermés. Lorsqu’il parvient à sa destination cependant, celle-ci est complètement éteinte, ce que ne le rassure pas. Il frappe doucement à la porte et quelques secondes plus tard elle s’entrouvre sans personne pour l’accueillir. Derreck entre et l’issue se referme dévoilant Dame Redman. Elle lui sourit, verrouille l’issue et lui murmure : « Je suis contente que tu sois venu Derreck. » Il fait sombre, mais il remarque qu’elle n’est pas maquillée et porte un peignoir en soie noir. Il s’incline doucement pour la saluer et répond :
-Je me faisais une joie de vous revoir ma Dame.
-Je t’en prie, appelle-moi Eden. Viens... » Elle lui attrape la main et le guide à travers la maison. C’est un endroit fonctionnel et peu décoré, mais les quelques meubles ou tableaux sont de très bon goût. Derreck déclare alors :
-C’est très joli chez vous. » La noble pouffe légèrement de rire :
-Il ne s’agit pas de mon domicile. » L’adolescent fronce les sourcils. Ils arrivent dans un salon, en face d’une cheminée il y a une nappe sur le sol, ainsi que des coussins : « Veux-tu bien t’occuper d’allumer le feu ? Je reviens de suite. » Puis elle disparaît dans une autre pièce. Derreck exécute la tâche, bientôt la pièce est éclairée d’une douce lumière. Eden réapparaît avec un plateau sur lequel sont disposés des morceaux de fromages, des saucissons, quelques fruits, une bouteille et deux verres. Elle l’invite à s’allonger sur les coussins puis lui explique : « C’est un logement de fonction que j’alloue normalement à mes domestiques les plus fidèles. En ce moment personne n’y vit, nous ne serons pas dérangés. » Derreck hoche la tête, Dame Redman lui propose de prendre à manger, il goûte un fromage et son hôtesse lui explique qu’il s’agit d’une importation des contrées du nord, les monts Rothary. Les animaux y sont plus rudes et leurs produits plus forts en arômes. Elle débouche la bouteille et lui verse le liquide doré : « C’est un vin qui vient des îles d’Aflaria, à l’ouest. Le climat y est très clément et ensoleillé, j’y possède un vignoble dans lequel je me rends parfois l’hiver pour échapper au froid des terres de Rolon. » Derreck l’écoute avec admiration, puis il trempe ses lèvres dans le breuvage et ferme les yeux. Il est transporté dans un endroit qu’il n’a jamais vu. Des champs de vignes à flancs de falaise, un océan en contrebas, des pins dont l’odeur se mêle à la lavande. Il rouvre les yeux et soupire de plaisir : « Ce doit être un lieu fantastique. » Eden lui sourit :
-Je t’y inviterai peut-être. » Derreck sursaute de joie :
-Vraiment ?! » Dame Redman se met à rire doucement avant de venir se blottir contre lui : « Ô mon doux Derreck… si seulement je pouvais... » Le jeune homme pose son verre et la serre dans ses bras, elle se met à parler avec tristesse : « J’ai été mariée à un homme bien plus vieux que moi, c’était un arrangement que mes parents m’avaient imposé. J’ai donc vécu avec un époux que je n’aimais pas, du moins au début. Il s’est avéré que c’était un véritable gentilhomme, et que même si je lui était acquise, il m’a tout de même courtisé. J’ai finalement succombé à ses charmes, et développé un profonde tendresse pour lui. Malheureusement après seulement deux ans de vie commune, il a péri suite à l’un de ses voyages d’affaires. Il n’était pas le plus robuste des homme, et il a contracté une maladie foudroyante. Le temps qu’il revienne pour être soigné par un mage, il était déjà trop tard... » Derreck essuie une larme naissant au coin de l’œil d’Eden, il lui murmure :
-Je suis désolé…
-Tu n’y es pour rien. Mais depuis sa mort, je suis constamment harcelée et poursuivie. Tous les nobles avec un peu d’ambitions veulent m’épouser pour récupérer la fortune de mon défunt mari. Je n’ai pas pu lui donner d’héritiers, je suis donc une cible de choix pour ces rapaces cupides... Mais j’ai repris ses affaires, renégocier ses contrats et désormais je dirige le consortium Redman. Je refuse qu’un autre récupère les lauriers de mon travail. Du coup j’ai repoussé les avances de tous mes soupirants, je me suis emmurée dans la solitude... » Derreck croit comprendre :
-Vous ne pouvez partager votre intimité avec personne, sinon vous auriez des problèmes… Mais moi, je ne risque pas de vous demander votre main… Je ne peux même pas y prétendre... » Elle se tourne pour lui faire face :
-Je suis désolée... » Derreck fronce les sourcils :
-Pourquoi ?
-Tu dois avoir l’impression que je me sers de toi... » Le jeune homme soupire avec un grand sourire :
-Non… j’y trouve aussi mon compte. » Eden s’approche et l’embrasse à pleine bouche, puis lui murmure :
-Si tu m’aides à oublier ma solitude, je t’offrirais tout ce que tu voudras. » Derreck lui dépose un baiser sur les lèvres :
-Marché conclu. » Eden se lève, dénoue sa robe de chambre, et la laisse glisser au sol dévoilant son corps nu. Derreck sent son cœur s’affoler et sa queue durcir, sa partenaire revient vers lui, pose ses lèvres contre les siennes et le darde de sa langue. Dans un premier temps, leur ébat est affectueux, tendre et bienveillant. Les préliminaires leur permettent à chacun de jouir une première, fois, puis ils commencent à faire l’amour. Derreck amène Eden à l’orgasme à trois reprise, et par trois fois son âme communie avec Yag. Mais à la quatrième, quelque chose d’étrange se produit. Son corps se crispe et sa respiration se bloque, il anhèle et ses yeux s’écarquillent. Sa partenaire, encore transpirante et haletante sous lui, met quelque seconde à comprendre sa détresse et s’inquiète : « Derreck ? Est-ce que ça va ? » Le jeune homme bondit en arrière et se met à grogner de douleur, il a l’impression qu’on enserre sa poitrine et qu’on l’écrase de l’intérieur. Puis il entend le dieu sombre ricaner au plus profond de son être, soudain ses poumons sont comme en feu et il se met à éructer de manière violente, son corps secoué par une toux incontrôlable. Eden se rue sur lui paniquée pour tenter de l’aider Au même moment, il crache un miasme épais, pourpre et rouge, et enfin, il peut inspirer à nouveau. Le nuage semble doué de conscience et se rue sur les narines d’Eden qui n’a pas l’air de le voir. Derreck veut la mettre en garde, mais il ne parvient qu’à émettre un gargouillis étranglé. La sombre fumée finit par être complètement aspirée par sa partenaire, qui reste inconsciente de ce qui vent de lui arriver, elle s’inquiète : « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu m’as fais peur. » Derreck parvient à avaler sa salive et lui répond :
-Je ne sais pas… je suis désolé... » Il hésite à lui parler de ce miasme étrange. Elle s’évente de la main et murmure avec amusement :
-J’ai eu un coup de chaud… J’ai cru que tu... » Elle est essoufflée et transpire, puis bredouille : « Je...Qu’est-ce que... » Soudain elle tangue, comme prise d’un vertige. Elle cligne des yeux et pousse un râle : « Mon corps… si chaud… je... » Derreck l’attrape par l’épaule, elle sursaute à son contact avant de se mettre à haleter. Elle regarde son entrejambe et remarque qu’elle est abondamment humide. Elle se caresse la vulve et pousse un cri de plaisir. Derreck est soudain prit d’un froid glacial, il ouvre de grands yeux ronds et demande : « Vous venez de jouir ? » Mais Eden ne l’écoute plus, elle se masturbe furieusement et atteint l’orgasme une fois, deux fois, puis trois fois d’affilé. Elle semble comme possédée, en proie à une grande douleur et se cambre de plus en plus. Derreck la voit se pincer les tétons et le clitoris de manière violente, il se rue sur elle et lui attrape les mains : « Arrêtez… vous allez vous faire mal.
-Plus… je veux... » Elle se jette sur lui et plonge la tête la première sur son entrejambe. Elle gobe son sexe et pousse un gémissement étouffé, Derreck sent son âme noircir, Eden vient d’avoir un nouvel orgasme juste en lui suçant la queue. Que se passe-t-il ? C’est comme si elle avait perdu toute retenue… Il réalise soudain : le miasme… Mais il est très vite sortit de ses pensées par Eden en train de s’étouffer avec son chibre. Elle est encore plus féroce et brutale qu’auparavant et laisse le membre de Derreck lui glisser jusqu’au fond de la gorge. Elle tousse et semble sur le point de vomir, mais un nouvel orgasme la secoue. Derreck lâche ses mains pour lui attraper la tête et la reculer, Eden recommence sa furieuses masturbation de plus belle. Entre deux halètements elle souffle : « Baise-moi… ma chatte me gratte… ramone-moi... » Puis se vautre sur lui en continuant de se caresser. Elle l’embrasse, le lèche tout en jouissant une fois de plus, puis s’écrie : « Je t’en prie… ! Défonce-moi… ! » Derreck est sous le choc, incapable de bouger, il est dur comme une trique tandis qu’il la regarde s’empaler sur lui et commencer à onduler toute seule : « Hmmm… ! Oui… ! » Son corps entier rebondit sur lui, et elle se pince les tétons tandis qu’elle expérimente un nouvel orgasme. Après ça, la perception de Derreck semble s’embrumer. Il se voit l’attraper, la basculer et la pénétrer d’amples coups de reins, mais il a l’impression de ne plus être aux commandes. Chaque fois qu’Eden jouit, il est de moins en moins présent dans la pièce avec elle. Puis c’est le néant, il ne ressent plus rien, encerclé par les ténèbres, prisonnier d’une noirceur complète. Il se laisse emporter et dérive pendant un temps incertain, enfin son esprit s’éteint…

    Lorsqu’il se réveille paisiblement, de faibles rayons de soleil l’atteignent depuis un volet fermé. Il est allongé sur le dos, dans un lit aux draps en pagaille. Il inspire, et des relents de sueurs, de semence et de fluides corporels lui parviennent. Il pousse un grognement dégoûté et quand il tente de se lever, son corps entier le fait souffrir. Une fois assis, ce qu’il découvre le laisse bouche bée. Eden gît sur le ventre à côté de lui, nue, les jambes écartées, son arrière train rouge. Sa fente, ses jambes et son dos sont dégoulinant de sperme. Ses cheveux sont une masse informe emmêlée, et quand il se penche pour voir son visage, il est lui aussi couvert de foutre. Un filet de bave coule de sa bouche, mélangé à de la semence. Derreck est choqué, il n’a aucun souvenir de ce qu’il s’est passé, et lorsqu’il tente de se rappeler, de vives images lui reviennent. Il se voit en train de forniquer sur le lit avec Eden, mais leur acte n’a rien de tendre… ils sont tels des animaux en rut. Sans retenue et sans honte, sa partenaire les jambes grandes ouvertes tandis qu’elle le supplie d’y aller plus fort. Sa mémoire lui projette plusieurs scènes durant lesquelles Eden jouit jusqu’à s’évanouir, et lorsque cela se produit, lui se met à baiser sa gorge afin de l’étouffer pour qu’elle revienne à elle. Quand enfin elle reprend connaissance, il recommence à la pénétrer violemment, et elle semble aux anges. La bouche grande ouverte, la langue pendue pleine de bave et les yeux révulsés, sont esprit semble uniquement fonctionner pour le plaisir. Derreck secoue la tête et se lève, il sort de la chambre et traverse la couloir, là encore des images s’imposent à lui. Toujours en train de sauter Eden, il la porte, puis la pose au sol, ils rampent tout en forniquant, puis il la plaque contre le mur et la bourre alors qu’elle jouit et en redemande. Il parvient à descendre les escaliers en s’accrochant à la rambarde pour ne pas glisser dans les fluides répandus. Elle est à quatre pattes, et il la monte par derrière tandis qu’elle gravit les marches une par une, jouissant à chaque pallier. Toute la demeure semble avoir été le théâtre de leur acte dépravé. Dans le hall, il la pénètre maladroitement alors qu’elle tente de marcher avec les jambes écartées. Une fois dans la cuisine, il trouve un baquet d’eau fraîche et s’en asperge le visage. Il éjacule en pleine face d’Eden et elle se lèche les lèvre pour savourer à sa semence. Atteignant un nouvel orgasme en le faisant. Il se dirige vers le salon, le feu y est éteint, le plateau de nourriture est toujours là, ainsi que leurs vêtements. Derreck se rhabille et porte les restes ainsi que le peignoir à la cuisine. Il remplit les deux verres avec de l’eau, puis monte à la chambre et s’installe discrètement aux côtés d’Eden. Il angoisse à l’idée de la réveiller, craignant sa réaction concernant leur sauvagerie de la veille. Il est cependant trop tard, elle ouvre déjà les yeux et émerge de son sommeil. Elle semble mal en point, fronçant les sourcils, toussant et respirant avec difficulté. Derreck lui tend un verre qu’elle avale avec avidité, lorsqu’elle voit le deuxième elle le prend et le vide cul sec avant d’enfin marmonner : « Par les dieux… J’ai mal absolument partout… » Elle regarde son partenaire droit dans les yeux et lui demande : « Quelle mouche nous a piqué hier ? » Elle semble sous le choc : « Je n’avais jamais… je ne m’étais jamais autant laissée aller… C’était terrifiant et… fantastique. » Derreck fronce les sourcils, Eden se rallonge et s’étire doucement : « J’ai pu tout oublier… Plus de contraintes, plus de faux-semblant, plus rien hormis nous deux et le plaisir… pendant des heures je n’ai pensé qu’à ça… Je me suis complètement abandonnée et c’était ce dont j’avais besoin... » Elle se lève et murmure : « Merci mon ange... » L’adolescent hoche la tête et lui répond timidement :
-Je vais nettoyer la maison… » Une bouffée d’affection pousse Eden à lui caresser la joue :
-Tu es un amour… Comme promis, dis-moi ce dont tu as besoin, et je te l’offrirai... » Derreck semble mal à l’aise, il va devoir mentir une fois de plus :
-J’ai besoin de mettre mon grand-père à l’abri du besoin… il me faut de l’argent…
-Je dois avoir quelques pièces d’or dans mes affaires. Est-ce que ce sera suffisant ? » Derreck lui fait un grand sourire :
-Vous plaisantez, ce sera même beaucoup trop. » Eden lui dépose un tendre baiser sur les lèvres :
-Non… jamais… Je ne sais pas comment te remercier. Bien que nous ayons été de véritables sauvages hier, tu ne m’as jamais manqué de respect. Tu as été un peu rude certes, mais juste ce qu’il me fallait. Je veux te remercier comme il se doit... » Elle semble réfléchir un instant puis constate l’état dans lequel elle est, et s’exclame outragée : « Grands dieux… Nous n’avons pas fait semblant… Mon chéri… tu pourrais aller nous chercher de l’eau ? Il va falloir nous laver, il y a un puits dans la cour arrière, tâche juste d’être discret. » Derreck hoche la tête et s’exécute, leur matinée consiste ensuite à remettre de l’ordre dans leur apparence et dans la demeure. Sur les coups de midi, ils sont prêts à partir, Eden offre alors à Derreck une bourse contenant dix dragons d’or et une vingtaine de couronnes d’argent, une véritable fortune pour lui. Elle lui donne aussi une clé et lui explique : « C’est pour ouvrir la porte arrière. Je te propose quelque chose. Essaye de passer tous les jours ici, si j’ai besoin de toi, je te laisserai un message. À l’inverse si tu requiers mon aide pour quoi que ce soit, dépose une note dans la boîte aux lettres, un de mes servants viendra la chercher. Scelle toujours l’enveloppe et garde-toi de mentionner nos… affaires, d’accord ? » Derreck hoche la tête, ils s’embrassent et Eden quitte la demeure par la porte avant, tandis que lui attend un peu pour sortir par l’arrière. Il se rend au temple de Yag, et va immédiatement trouver Dokkrus. Il lui explique ce qu’il lui est arrivé, comment il a toussé un nuage de miasme, et qu’après l’avoir inhalé, Eden était entrée dans un frénésie incontrôlable. Le vieillard hoche la tête et sourit : « Tu as reçu ton deuxième don de Yag : le Souffle. Si tu le fait respirer à une femme, elle entrera dans un état d’extrême excitation sexuelle, et ne désirera plus que forniquer avec toi. C’est un bon moyen de pousser les prudes à passer à l’acte.
-Oui mais avec Eden nous avons baisé comme des animaux toute la nuit.
-Tu as craché quelle quantité de miasme ?
-Je ne sais pas… beaucoup, son visage était presque dissimulé derrière la fumée avant qu’elle ne l’aspire. » Dokkrus hoche négativement la tête :
-Tu en as généré trop, il faut que tu t’entraînes à le doser. Va donc faire ça dans le jardin, tu dois apprendre à le contrôler.
-Mais comment ?
-Je ne sais pas, c’est un processus que tu dois découvrir seul. C’est urgent, tes autres leçons peuvent attendre. » Derreck s’affaisse et et se dirige vers la petite cour. Il s’installe en tailleur puis se met à réfléchir sur un moyen de reproduire le miasme. Il se repasse en mémoire le souvenir de la nuit passé, et la première chose à lui revenir est la douleur. Le feu dans sa poitrine. Il gonfle le torse, bloque sa respiration et la relâche doucement. Rien ne se passe. Il retente le même exercice, mais cette fois expire longuement, jusqu’à vider complètement l’air de ses poumons, et plus encore. Il toussote deux fois et commence à s’étrangler. Le miasme s’échappe de lui en grande quantité, au point de lui brûler la gorge et la bouche. Il se met à pleurer avant d’enfin pouvoir reprendre son souffle, le nuage se met à errer sans but avant de se disperser et de disparaître. Derreck se lève et puise de l’eau pour en boire une gorgée. Sans se décourager, il retente l’expérience, en se disant que cette fois, il doit limiter le flux du miasme.

    Lorsque Dokkrus vient le chercher, le soleil décline. Le vieil homme lui indique que le repas est prêt et lui demande si il a fait des progrès. Derreck bombe le torse fièrement et déclare : « Je le maîtrise complètement. » En allant à la cuisine, il explique à son compagnon qu’il parvient même à émettre un mince filet de miasme tout en parlant, ce qui impressionne Dokkrus. Tout en mangeant ils discutent, et le vieillard lui annonce : « Tout commence à se mettre en place. Nous avons largement assez d’argent et pouvons en obtenir quand nous voulons. Désormais tu es en capacité de subjuguer une femme, mais il faudrait que tu ai encore un don supplémentaire pour pouvoir convertir une fidèle et en faire une Fille de Yag. » Derreck fronce les sourcils :
-Qu’est-ce que c’est que ça ?
-Un genre de prêtresse de la Dépravation.
-Où allons-nous trouver quelqu’un comme ça ?
-Oh, je crains que même des prostituées ne fassent pas l’affaire. Il nous faudra trouver une candidate et la briser, lui faire renier tout sens moral et la traîner sur le chemin de la débauche. En faire une perverse qui ne pense plus qu’au plaisir de la chair. Après quoi elle restera au temple pour en recharger la magie, t’aider à accroître ton affinité à Yag et enfin faire quelques corvées. » Derreck est un peu mal à l’aise :
-Mais est-ce que ce n’est pas un peu… rude pour la fille ? » Dokkrus hoche la tête :
-Si, d’autant que ce sera un enlèvement… c’est pourquoi nous devons mettre la main sur une demoiselle idéale : sans attaches et au moins curieuse en ce qui concerne le sexe. Il faudra que tu en fasse une docile petite traînée. » Derreck sent une boule dans sa gorge :
-Dokkrus… je ne sais pas si je peux faire ça... » Le vieux le regarde en coin :
-Derreck, écoute moi bien. À tout moment, si tu juges que notre mission ne t’intéresse plus. » Il lui désigne la porte de la cuisine : « Tu peux partir quand bon te semble. Mais si tu veux rester, si tu veux servir Yag, qui t’a sauvé la vie, et rembourser ta dette, alors il va te falloir mettre tes préoccupations morales de côté. » Le jeune homme baisse le regard et soupire :
-Ce qu’il s’est passé avec Eden était trop...intense… J’ai peur de recommencer avec une femme qui ne sera pas aussi ouverte d’esprit… » Dokkrus pouffe de rire :
-Tu as le Souffle, désormais aucune femme ne sera en mesure de te résister. D’ailleurs à partir de demain, tu arrêtes d’aller à la pâtisserie et tu te consacre uniquement à trouver des partenaires et à coucher avec. Nous devons accélérer la cadence. » Derreck proteste :
-Mais… j’aime travailler avec les Stenbock… Ils sont gentils…
-Peut-être, mais est-ce que tu ne préfères pas baiser ? » Derreck se met à sourire timidement et hoche la tête. Dokkrus le lui rend et s’exclame : « Tu vois ! Laisse tomber ce boulot, nous devons nous consacrer à la résurrection du culte. » Derreck répond :
-D’accord, mais j’effectue ma journée de demain pour permettre aux Stenbock de pouvoir continuer à faire tourner la pâtisserie sans moi. » Dokkrus soupire avant d’accepter. Derreck le remercie, puis il baille et décide d’aller se coucher. Il s’endort avec une légère anxiété, imaginant ce qu’il allait pouvoir raconter aux Stenbock pour ne pas les peiner.

    Le lendemain, il se réveille aux aurores et va à la pâtisserie. Il y retrouve Berig qui semble content de le voir : « Alors ce jour de repos ? Tu en as profité ? » Derreck semble embêté, il bredouille :
-Berig… j’ai… je dois te parler. » L’artisan le regarde en fronçant les sourcils :
-Je t’écoute. » Derreck soupire avant d’inspirer un grand coup et de déclarer :
-Je vais devoir arrêter de travailler avec vous… » Berig pousse une petite exclamation de surprise, mais avant qu’il ne demande quoi que ce soit, Derreck lui explique : « Mon grand-père va de plus en plus mal… Il a besoin de quelqu’un auprès de lui presque constamment. Il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre, je veux être à ses côtés. » Berig semble peiné et demande :
-D’accord, mais… tu peux prendre quelques jours de congés, et revenir après si tu veux. » Derreck secoue la tête négativement : « Je pensais rester à Langekan, mais ma famille me manque… je m’occuperai de vendre sa maison, après quoi je retournerai à mon village. » Les épaules du pâtissier s’affaissent, puis il hoche la tête :
-Entendu… je comprend… C’est bien dommage, tu nous étais d’un aide précieuse. » Derreck lui sourit tristement et répond :
-Rien ne vous empêche de prendre quelqu’un d’autre après mon départ. » Berig lui demande :
-Tu veux arrêter quand ?
-Je termine la journée avec vous, je vous aide à préparer les ingrédients de demain, et après je vous ferai mes adieux. » L’artisan s’approche de lui, et l’enlace avec tendresse :
-Ça ne fait pas longtemps que tu es là, mais tu vas me manquer.
-Vous aussi. Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi.
-Arrête va, on y a tous trouvé notre compte. Viens, allons annoncer la nouvelle à Hellen... » Ils entrent dans la boutique, et lorsque sa femme apprend que Derreck ne reviendra pas travailler avec eux le lendemain, elle lui s’exclame : « Quoi ? Non ! Tu ne peux pas partir nous avons besoin de toi ! Tu veux une augmentation, c’est ça ?! » Le jeune homme lui explique sa fausse situation, il est cependant réellement peiné de devoir les abandonner ainsi, et son chagrin n’a rien de feint. Hellen finit par se résigner elle aussi, et ils vont ensuite travailler de leur côté, la matinée défile dans un silence pesant. Pour la pause déjeuner, Derreck va chercher le repas à la taverne habituelle. Il salue la serveuse, mais son air est toujours triste. La jeune femme semble avoir pitié de lui et demande : « Tout va bien ? » Derreck lui explique son départ imminent, son interlocutrice semble soudain inquiète : « Tu vas revenir n’est-ce pas ? » Derreck lui fait signe qu’il ne sait pas, elle insiste : « Pour prendre un repas, pour toi et ton grand-père ?
-Si je ne travaille plus, je ne pourrai pas me permettre d’acheter à manger ainsi tous les jours. » La jeune femme bafouille et se met à rougir. Derreck réalise soudain : Elle doit vraiment m’apprécier pour vouloir me retenir ainsi… tiens, tiens… Il ajoute en relâchant un léger miasme : « Mais vous allez me manquer, si il y avait un moyen de vous revoir, je ferai tout pour y parvenir. » La serveuse lui sourit et se mordille la lèvre inférieur. Elle s’approche et lui murmure :
-Je termine mon service à la tombée de la nuit. Viens me récupérer et nous irons dîner ensemble, d’accord ? » Derreck hoche la tête, il récupère ensuite les déjeuners, paye la serveuse et repart à la pâtisserie. En début d’après-midi Berig termine son travail et fait ses adieux à Derreck, il l’enlace, les larmes aux yeux puis il monte se coucher, son corps dégageant une profonde tristesse. Il ne reste que Derreck et Hellen qui tiennent la boutique. Durant le travail il l’observe et remarque un genre de malaise chez la pâtissière. Elle lui jette sans cesse des coups d’œil furtifs et rougit quand il le remarque. Le jeune homme est alors tenté de la séduire, et une idée perverse germe dans son esprit. Discrètement il libère un fin filet du souffle de Yag, vraiment ténu et léger, mais pendant de longues minutes. Il remarque à mesure qu’il ensorcelle Hellen, qu’elle devient de plus en plus transpirante et haletante. Il joue avec elle, faisant exprès de légèrement la bousculer lorsqu’il traverse le comptoir et de l’agripper pour la contourner. Il la sent trembler à chacun de ses contact, et la voit se mordre la lèvre inférieure. À un moment, alors qu’elle range des produits sur une étagère, il se colle à elle pour attraper un objet au dessus, puis en redescendant, il lui caresse l’arrière train discrètement. Elle sursaute et se tourne vers lui, leur visage sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Derreck libère encore un peu de miasme alors qu’il s’approche pour l’embrasser, et Hellen se laisse complètement faire. Mais elle se recule en murmurant : « Non attends… » Le jeune homme lui sourit et la laisse. Elle se rue honteuse vers l’arrière du magasin, et après avoir vérifier qu’il n’y avait aucun client en vue, Derreck la suit. Elle semble tenter frénétiquement d’occuper son esprit avec le travail, mais ses pommettes sont cramoisies, et lorsque Derreck revient se coller dans son dos, il l’entend soupirer de plaisir. Il l’embrasse dans le cou et commence à lui tripoter les seins à travers sa robe. Elle se met à gémir doucement et pousse le plan de travail avec ses mains pour se coller à lui en frottant ses fesses contre son entrejambe. Derreck soulève la jupe d’Hellen et glisse ses doigts dans ses sous-vêtements, contre sa vulve ; tandis que de sa dextre, il entre par son décolleté et lui malaxe un sein, puis pince un téton. Elle se muselle avec ses deux mains pour éviter d’alerte Berig, et commence à onduler au rythme des caresses de Derreck. Elle est à deux doigts de jouir quand la clochette de la porte retentit, un client vient d’entrer. Hellen sursaute et atteint l’orgasme, Derreck se retire lorsqu’il sent un liquide couler sur sa main. Il constate que ce n’est pas de l’urine et s’interroge : Elle a éjaculé ? Il s’apprête à la questionner, mais une voix résonne depuis la boutique : « Excusez-moi ? Il y a quelqu’un ?! » Hellen se recoiffe, se rhabille et se rue dans l’autre pièce en répondant :
-Oui, désolée j’arrive ! » Derreck constate que le sol est trempé et qu’on peut la suivre à la trace. Il sourit, et la rejoint. Hellen est en train de servir un vieux monsieur, Derreck en profite pour se placer juste derrière elle et sans se faire voir du client, il lui pelote les fesses. Elle sursaute légèrement et bientôt remue, comme mal à l’aise. Le client lui demande si tout va bien, elle lui répond poliment qu’elle est fatiguée. Ils continuent de discuter pendant que Derreck soulève sa robe, s’introduit dans sa culotte et la doigte à nouveau par l’arrière. Hellen lutte de toutes ses forces pour maintenir une expression souriante et ne pas succomber au plaisir, Derreck la sent trembler alors qu’elle donne sa commande au client en lui rendant sa monnaie. Le vieil homme se tourne et se dirige vers la porte. Derreck s’enfonce encore plus en Hellen, qui serre les dents pour se retenir de crier, elle salue le client et lorsque ce dernier a quitté la boutique et s’est éloigné, les genoux d’Hellen flanchent et elle glisse le long du comptoir en poussant un râle de plaisir. Elle souille à nouveau ses vêtements et le sol, puis s’écroule, épuisée par ce deuxième orgasme, elle s’évanouit. Derreck est soudain possédé par une sombre idée. Discrètement, il va fermer la boutique et tire les stores pour que personne ne puisse les voir. Cependant Hellen ignore désormais qu’ils ne seront pas dérangés. Il revient vers elle et utilise la ceinture du tablier de la pâtissière pour lui bander les yeux. Puis il la déshabille, le fait d’être secouée dans tous les sens la réveille et elle tente faiblement de se débattre en murmurant : « Qu’est-ce que tu... ?» Il se sert ensuite de sa propre ceinture pour lui attacher les bras dans le dos et lui murmure :
-Dis-moi Hellen, depuis combien de temps Berig t’a-t-il négligé pour que tu sois à ce point excitée à l’idée de te faire sauter ? » Elle secoue la tête de gauche à droite :
-Non, ce n’est pas… » Il vient se coller à son oreille et lui murmure :
-Arrête, tu vas me faire croire que tu le réveilles le soir en allant te coucher ? Que vous faites l’amour alors qu’il est épuisé par son travail ?
-Quoi… ? » Derreck lui fourre sa culotte dans la bouche pour la faire taire et attrape un torchon qu’il noue autour de son visage pour la museler. Désormais Hellen est aveugle, muette et ses bras sont liés dans son dos, elle est à sa merci complète, il lui écarte les cuisses, lui donnant l’air d’un crapaud, après quoi il extirpe son sexe de son pantalon et commence à le frotter contre sa chatte exposée. Il lui murmure : « Tu sens ça ? … Tu la veux, hein ? » Sans s’exprimer, elle pousse sur ses jambes pour lever son bassin et le coller davantage contre lui, Derreck jubile et s’insère en elle. Il regrette immédiatement son geste quand elle pousse un gémissement étouffé et lui jouit dessus en l’inondant de ses fluides. Il grogne et la bascule sur le ventre, il la prend par les fesses et la pénètre à nouveau. Elle atteint à nouveau l’orgasme et éjacule sur le sol, Derreck la pilonne avec force : « Ce que t’es étroite Hellen, soit ça fait longtemps que t’as pas baisé comme ça, soit t’es contente que je te traite comme un simple bout de viande. » Il la voit secouer négativement la tête et pousser un geignement plaintif. Il lui colle une fessée, la faisant sursauter et se resserrer autour de lui, il lui rétorque : « Menteuse… tu adores ça... » Elle ne fait plus mine de le contredire et accompagne son martellement, jouissant occasionnellement. Derreck décide de lui infliger le coup de grâce, il l’attrape par les bras, la tire lentement en arrière et la positionne à genoux. Tout en libérant du miasme, il lui susurre : « T’es une vrai traînée Hellen… Qu’est-ce que ton mari dirait ? Qu’est-ce que tes clients penseraient si ils te voyaient comme ça ? » Il la sent se crisper autour de sa queue, la simple idée d’être vue dans cet état l’excite au plus haut point. Que le spectacle commence… Sans prévenir, il la soulève par les hanche et la pose sur le comptoir en disant : « Montrons leur ! » Hellen tente de se débattre, mais Derreck pèse sur elle et l’empêche de bouger. Elle hurle, mais ses cris sont étouffés, elle ne peut pas voir que la boutique est fermée et que personne ne les regarde. Derreck la saute en grognant : « Révèle-leur ta vraie nature, à quel point tu es une femme indécente et lubrique. » Hellen est mortifiée, elle commence à pleurer sous son bandeau improvisé, mais ne peut retenir un nouvel orgasme, avec lequel elle souille le plan de travail. Il la porte et l’amène au milieu de la boutique, il l’attrape par les cheveux et la fait se tenir bien droite alors qu’il la pénètre à nouveau par derrière. Elle orgasme et il prétend s’adresser à des clients qui ne sont pas là : « Regardez donc ! Admirez comme elle aime ça ! » Hellen jouit sans pouvoir s’arrêter en poussant un long cri plaintif assourdi. Il attrape sa jambe droite, la pose sur son épaule et pivote. Si des personnes avaient pu les regarder par la vitrine, ils auraient tout vu du sexe de Derreck en train de pénétrer celui d’Hellen. Il la bourre ainsi de longues minutes en lui murmurant : « Il commence à y avoir une sacré foule devant la boutique… Tu crois que certains vont oser entrer pour se joindre à nous ? » Hellen se met à éjaculer et à trembler. Derreck continue : « Je crois qu’un enfant vient de te voir et de s’enfuir… Il doit se demander ce que tu es en train de faire... » Hellen pousse un hurlement sourd, elle est secouée de spasmes violents et se crispe. Derreck lui retire le bandeau, et elle détourne le visage pour ne pas faire face à ses spectateurs. Quand sa vision s’habitue à la lumière du soleil couchant, elle réalise enfin que toute la mise en scène n’était qu’une farce. Elle se détend tellement, qu’elle s’évanouit. Derreck l’aide à s’allonger, la détache, lui embrasse le front tendrement et murmure : « Adieu Hellen… je me suis vraiment bien amusé avec vous, mais je dois y aller, une petite serveuse m’attend... » Il prend une pièce d’argent dans la caisse en décidant qu’il s’agit de son salaire, puis quitte la pâtisserie par la porte arrière avec un sourire jusqu’aux oreilles.

 

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