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[Chapitre précédent] Derreck ouvre les yeux avec difficulté. Ses paupières sont lourdes, comme si quelqu’un voulait le forcer à les fermer. Il se trouve au milieu d’une plaine dans laquelle des centaines de personnes nues sont entrelacées les une avec les autres. Sans aucune gêne, aucune restriction, aucun tabou, elles se caressent, se lèchent ou s’embrassent. Elles reçoivent et offrent sans compter. Il cligne des yeux tandis que sa vision se floute. Une ombre le frôle et la voix caverneuse de Yag résonne dans sa tête : « Merveilleux n’est-ce pas ? » D’abord estomaqué, Derreck finit par murmurer : « -Oui... » Yag ricane : -Ceci n’est qu’un aperçu. Si tu m’aides… Ton monde pourra ressembler à ça, et bien plus encore… Qu’en dis-tu ? Cette idée te plaît-elle ? » Derreck hoche la tête avec un sourire et un air endormi : -Beaucoup... -Bien… Bien… Dans ce cas réveille toi. Réveille toi Derreck... » Ses yeux devien...